• Home
  • Humeur
  • Lifestyle
    • Beauté
    • Mode
    • Mariage
    • Déco
  • Voyages
  • Geek
    • Séries
    • Films
    • Jeux
    • Cosplay
  • Bordeaux
Fourni par Blogger.

Agathe Diary • Blog lifestyle Bordeaux

Vous avez été nombreuses à réagir sur l'article de ma césarienne programmée et je suis vraiment contente qu'il ait pu aider certaines d'entre vous pour leur césarienne. J'espère que tout s'est bien passé pour vous et que vous avez vécu une belle rencontre avec votre bébé.

Je vous avais promis d'écrire sur mon post-partum il y a quelques mois et le tourbillon de ma nouvelle vie ne me permet d'honorer cette promesse qu'aujourd'hui : mieux vaut tard que jamais !

Léonard a 10 mois et quelques. J'ai, du coup, un peu de recul sur mon post-partum des suites de césarienne. Dans cet article, je vais me focaliser sur moi, mes ressentis et l'évolution de mon corps à la suite de l'opération. Dans un prochain article, je vous parlerai des trois premiers mois avec bébé et comment nous l'avons vécu en tant que parents pour la toute première fois.

Photo d'illustration Pixabay.


Post-partum de césarienne : le premier jour

Après une césarienne, le séjour à la maternité est un peu plus long que pour un accouchement voie basse. Dans mon cas, j'ai accouché le mercredi matin et je suis sortie le dimanche matin. Je sais que ça angoisse certaines futures mamans de rester aussi longtemps à la maternité. Personnellement, j'ai beaucoup aimé y rester, car j'ai été très handicapée pendant presque tout le séjour, au point de ne quasiment pas pouvoir m'occuper de mon bébé. Heureusement que Grégoire était là.

Quand je suis rentrée en chambre, tout allait bien. J'étais sous anti-douleur et je me disais naïvement que si c'était comme ça tout le long, ça irait nickel. Léonard dormait dans son petit berceau transparent, tout calme, tout emmitouflé. On décide de se commander à manger. Notre choix : Burger King. Oui, pas super après une anesthésie comme nous le font remarquer deux sages-femmes. Le conseil après une opération, c'est plutôt de manger light, mais personne ne nous avait informés. Tant pis, on est livrés de notre BK et on le savoure. Spoiler alerte : ça n'a posé aucun souci de manger BK dans mon cas.

Quand on vient faire les soins de ma cicatrice, je jette un coup d'oeil timide, j'ai peur de ce que je vais voir, mais mon imaginaire est bien pire que la réalité. 

À la fin de la journée, on vient m'encourager à me lever pour aller au toilette. Après une césarienne et une anesthésie, on va venir vérifier toutes les 4h si vous êtes capables de vider votre vessie correctement et si tout se remet bien en place. Et c'est là que tout se complique. On m'aide pour me mettre debout, ça tire beaucoup, mais ça va encore. Je me sens toute raide dans les jambes. J'essaye de me tenir droite, mais faut avouer que c'est pas super facile. Je me tiens à tout ce que je peux pour avancer jusqu'à la salle de bain, j'en profite pour me regarder dans le miroir par curiosité et regarder ce ventre désormais vide. Je savais que le ventre ne redevenait pas tout plat, mais je ne m'attendais pas à le voir encore gonflé, et pendant. Je ne sais pas comment décrire cela, mais ça me fait penser un peu à un ballon en train de se dégonfler. Je m'assois sur les toilettes avec un peu de difficulté. La blouse + la super culotte jetable + la serviette XXL ne sont pas là pour faciliter la vie. Je m'accroche à la barre sur le mur et je patiente. Plus j'attends, plus la douleur se renforce.

Régulièrement, l'aide-soignante me demande si tout va bien, si j'y arrive. Frustrée de ne pas arriver à simplement faire pipi, je me braque mentalement et j'y arrive encore moins. Résultat des courses, je dois être sondée pour vider la vessie une première fois. L'aide-soignante me rassure en me disant que c'est normal, que ça peut prendre plus ou moins de temps et qu'il ne faut pas que je m'inquiète. Je prends mes cachets prescrits pour la douleur et elle s'en va en me donnant rendez-vous quatre heures plus tard. On essaye de dormir, on nourrit Léonard toutes les deux heures, mais il a du mal à prendre car il a des glaires qui l'embêtent. J'en parlerai dans le prochain article, mais les premiers jours ont été un peu compliqués niveau alimentation pour lui. 

Quelques heures plus tard, je tente à nouveau de me lever pour aller au toilette. Je suis déterminée. C'est bête, mais ne pas être capable de faire quelque chose qu'on fait au quotidien sans y penser, ça me pesait un peu. Tant bien que mal je me pose sur les toilettes et j'attends. Je sens que j'ai envie, mais rien ne se passe. Et plus j'attends en position assise et plus la douleur augmente. À tel point que ça finit par me paralyser et je me mets à pleurer tellement je souffre. Je dis à Grégoire de sonner pour une sage-femme et il vient m'aider à me relever. La sage-femme arrive alors que je sors à peine de la salle de bain tellement chaque pas est une torture. Elle me voit en pleurs et me demande ce qui se passe. Je lui dit que j'ai très mal au niveau de l'utérus, dans tout le dos. La douleur irradie partout. Elle aide Grégoire à m'installer de nouveau dans le lit et décide de me sonder une nouvelle fois pour vider ma vessie. Elle m'explique que la vessie pleine gène mon utérus qui travaille déjà pour reprendre sa taille initiale (les fameuses tranchées). On me propose un peu de morphine qui me soulage, ainsi qu'une bouillotte à poser au niveau de l'utérus. Je suis déjà adepte de la bouillotte pour les douleurs de règles alors j'accepte avec plaisir.

Quatre heures plus tard, rebelotte, la douleur revient, nouvel échec au toilette et nouveau sondage. J'ai mal, je suis incapable de m'occuper de Léonard et je me sens littéralement nulle de ne pas pouvoir simplement faire pipi ! Heureusement, Léonard est tout calme, Grégoire gère, et je peux me reposer. 

À 7h00, déterminée, je me lève à nouveau pour une nouvelle tentative toilette. Victoire ! J'ai réussi ! Je ressors comme une gagnante de la salle de bain. Certes les douleurs sont toujours vives quand ma vessie est pleine, mais au moins je peux me soulager et j'ai la morphine. Par contre, impossible de rester trop longtemps debout, ça finit par tirer vraiment fort, mais j'essaie de me lever régulièrement quand même, à tel point qu'on finit par me demander de me ménager.

Lorsque la sage-femme repasse, je lui annonce fièrement que j'ai enfin réussi à uriner. Elle rit et me félicite avant de me dire qu'il va falloir également vérifier le fonctionnement des intestins. Je déchante. Mes intestins sont très liés à mon cerveau et mes émotions. Si je ne suis pas chez moi, je sais que je ne peux avoir aucun besoin et pendant plusieurs jours. Je m'inquiète donc qu'il ne me laisse pas sortir sans au moins une selle. Je leur explique mon cas et elle me propose des laxatifs pour m'aider, mais sans obligation de les prendre. Je me donne 24h pour tester et si ça ne fonctionne pas, je les prendrai. J'ai accouché la veille, mais j'ai déjà l'impression que ça fait plusieurs jours. 

Post-partum de césarienne : les jours suivants


La deuxième journée se passe plutôt bien, on alterne entre sieste, repas, visite médicale pour moi, pour Léonard, etc. 
Le jour tout se passe bien. C'est toujours quand le soir tombe que ça bascule chez moi. Mes hormones prennent le dessus et il m'arrive de pleurer pour rien. Ça ne dure jamais très longtemps, Grégoire vient me consoler et on passe à autre chose. Je ne pense pas avoir vécu de baby blues à proprement parler. Oui, j'ai pleuré plusieurs fois, plusieurs jours, sans raison particulière. J'étais clairement à fleur de peau et j'étais très frustrée de ne pas pouvoir m'occuper de Léonard, car je ne pouvais pas tenir debout longtemps, mais ça n'a rien à voir avec ce que j'ai pu lire sur le baby blues. Il faut dire que Léonard n'a jamais pleuré à la maternité, et ça aide beaucoup. Dans les autres chambres, on entendait les autres bébés hurler. Ça me brisait le coeur, mais lui, il était tranquille dans son berceau.

J'ai encore des pics de douleurs jusqu'au lendemain matin (48h après mon opération), puis ça se calme. Grégoire réalise tous les premiers soins, les changements de couches, le premier bain. Tout le personnel de l'hôpital est adorable et je l'en remercie vraiment. Je me suis sentie écoutée, prise en charge. Jamais on a tenté de minimiser mes douleurs ou mes ressenties. Une fois, quand l'équipe du soir est venue se présenter alors que je venais juste de pleurer, elles m'ont rassurée et consolée en disant que c'était normal et que je ne devais pas m'excuser. Au contraire, qu'il fallait que j'accueille mes émotions.

Au fur et à mesure des jours à la maternité, j'arrive à rester debout un peu plus longtemps. J'arrive même à changer une couche, mais je ne prends Léonard dans mes bras qu'allongée dans le lit. Il y a toujours un côté qui tire plus que l'autre, le droit. Celui où j'ai justement eu mal lors de l'opération. 

Trois jours après la césarienne, je subis la fameuse montée de lait. J'avais lu beaucoup de choses dessus, mais je ne m'attendais vraiment pas à ça ! J'avais l'impression d'avoir des obus à la place de la poitrine. Ayant une petite poitrine de base, j'avais l'impression de m'être fait poser des implants ! Au début la douleur était gérable, j'avais décidé de porter une brassière de sport comme j'avais lu sur des forums, mais la sage-femme m'a conseillée une autre astuce pour me soulager. D'abord, elle me propose d'aller prendre une douche et de me masser la poitrine sous le jet d'eau chaude. Alors déjà le fait de prendre une douche, ça fait tellement de bien tout court, mais ce n'est pas efficace pour la montée de lait. Elle me propose une autre solution. Avec un verre d'eau chaude qu'on place autour du mamelon, on masse le sein pour évacuer le trop plein. Ça ne stimule pas et ça soulage vraiment. Pour ma part, j'ai dû le faire 3 à 4 fois par jour au début, puis 2 fois et 1 fois. C'était vraiment quand j'en ressentais le besoin. Ça a dû durer 15 jours environ, mais seulement deux avec une poitrine énorme. Ils ont retrouvé une certaine souplesse après une semaine je dirai. Vous l'aurez sûrement compris: je n'ai pas fait le choix d'allaiter. C'est un choix que je ne regrette absolument pas, car je pense vraiment que je n'en aurais pas été capable, et c'est ok. L'allaitement demande un vrai don de soi et j'admire vraiment les mamans qui en sont capables, mais personnellement, ça ne m'aurait pas convenu.

Le dimanche, c'est le fameux retour tant attendu à la maison ! La veille, on m'a retiré la moitié des agrafes et je dois faire retirer le reste 48 heures après. J'arrive à marcher et à tenir debout, mais j'ai toujours ce tiraillement sur la droite qui me force à m'asseoir régulièrement. Je ne suis toujours pas super mobile quand même, mais ça va mieux. Je continue également de porter mes bas de contention, qu'on m'a mis directement après l'opération.

Post-partum de césarienne : les 15 premiers jours à la maison

Les jours qui suivent, je suis toujours sous anti-douleurs, les classiques, bien moins forts que ceux de la maternité, mais ça me suffit. Je continue de prendre soin de ma poitrine quand j'en ressens le besoin. Je souffre de bouffée de chaleur, notamment la nuit où je me réveille absolument trempée. La faute aux hormones je pense. C'est un vrai chamboulement dans le corps. 

Le lundi, une infirmière vient à la maison pour me retirer les dernières agrafes et il est temps, car ma peau cicatrice autour, mais le mouvement de la peau et des agrafes rouvrent les petites plaies. Ça pique, ça tire, ce n'est pas agréable. Je me sens vraiment mieux une fois qu'elles sont retirées. Par contre, j'ai un peu de mal à toucher ma cicatrice. Notamment quand je dois la laver et j'appréhende le moment où il faudra commencer les massages.

Mon ventre est toujours gonflé, mais il a bien diminué quand même et il le restera encore quelques semaines après l'accouchement... je ne m'en préoccupe pas. Il a passé neuf mois à créer un petit être, c'est normal qu'il lui faille du temps, sans compter la césarienne qui ralentit forcément le processus. Du coup, je ne porte que des leggings ou des jeans de grossesse pendant encore un bon mois après mon accouchement. Je veux être à l'aise, ne pas contraindre ma cicatrice ou mon ventre. La seule chose contraignante qui reste ce sont les bas de contention, mais honnêtement, ça ne me dérange pas de les porter.


Plus les jours passent et mieux je me sens. Honnêtement 10 jours après l'accouchement, je pouvais revivre normalement et 15 jours après, je ne prenais plus du tout d'anti-douleur. J'ai d'ailleurs acheté une ceinture post-partum SweetBirth au cas où, pour m'aider si j'avais des douleurs mais je m'en suis assez peu servie.

Les mois suivants, j'ai eu le rendez-vous post-accouchement où tout était nickel et j'ai eu le premier rendez-vous de rééducation périnéale qui a simplement servi à valider que je n'aurai pas besoin de rééducation, ayant réussi tous les tests du premier coup. J'avoue en avoir été très heureuse, c'était clairement pas un truc que j'avais envie de faire. Je travaille mon périnée régulièrement depuis plusieurs années (sans forcer non plus) et j'ai continué durant la grossesse. Je pense que c'est ce qui a aidé à le garder en forme durant ces 9 mois. Après je n'ai pas accouché par voie basse, ça doit aider aussi.

Post-partum de césarienne : 3 mois après

90 jours tout pile après ma césarienne, j'ai eu mon retour de couche et la fameuse chute de cheveux ! J'avais pas mal anticipé cette chute avec des compléments alimentaires et le produit Coup de Pousse de Omum. Je pense que j'ai bien limiter les dégâts, car j'ai l'impression d'avoir plus de cheveux maintenant qu'avant ma grossesse. J'ai fait deux cures de Moringa et je vais sûrement en refaire une pour le printemps. C'est une astuce que j'avais trouvée sur un forum, car cette plante est très riche et très utilisée en beauté et bien-être. 

Concernant ma cicatrice, je l'ai bien massée durant les deux premiers mois, mais j'avoue avoir un peu lâché l'affaire. 10 mois après, elle me tire un peu parfois, et je dois me rappeler régulièrement de la masser. Je prends un peu d'huile de rose musquée et je réalise un massage simple. Je vous mets le lien de la vidéo de Ana Roy pour Les Maternelles que je suis pour faire mon massage. Elle propose aussi des massages pour des cicatrices sur le périnée avec un accouchement voie basse.

Concernant mon ventre, je pense que je commence tout juste à me sentir à l'aise dans mes jeans d'avant. Certains vêtements ne me vont plus, je me m'y sens plus étriquée, notamment au niveau des épaules et des côtes. Par contre, suite à ma grossesse et mon accouchement, j'ai vraiment eu cette envie de prendre soin de moi et de m'habiller dans des tenues dans lesquelles je me sens jolie. Je prends plaisir à me coiffer, j'ai changé ma couleur de cheveux et j'adore me maquiller pour sortir. J'ai eu besoin de retrouver cette "féminité" que j'avais le sentiment d'avoir perdue durant ma grossesse.


Voilà ce que je peux vous dire sur mon post-partum. Honnêtement, j'ai eu un post-partum de rêve ! OUI, les 15 premiers jours ont été difficiles, mais c'est à peu près tout. Physiquement, j'ai vite repris la forme, et mentalement, je n'ai eu aucun souci. J'en parlerai probablement dans l'article sur la relation avec bébé, mais je n'ai vraiment eu aucun souci. Etait-ce parce que je m'étais préparée au pire et que rien de tout ça n'est arrivé ? Ou bien parce que j'avais décidé de ne me mettre aucune pression et de vivre au jour le jour ? Je ne sais pas, mais tout s'est passé et se passe parfaitement bien. Je touche du bois.

J'espère que mon témoignage pourra rassurer certaines futures mamans. Non tout ne se passe pas mal ! Ne prenez pas peur en écoutant ou en lisant des témoignages où il y a eu des soucis. Bien sûr que ça peut arriver, oui il faut en être consciente, mais votre histoire ne sera pas celle d'une autre. Faites-vous confiance, prenez les choses comme elles viennent, ne vous prenez pas la tête. C'est sûr que ce n'est pas facile tous les jours, mais je relativise énormément.
 
Pour celles qui sont enceintes, je vous souhaite un bel accouchement qu'il soit par voie basse ou par césarienne et une belle rencontre avec votre bébé. Pour celles qui viennent d'accoucher, je vous souhaite de trouver votre place en tant que maman et de vous retrouver en tant que femme. Je vous souhaite de vivre un post-partum comme le mien, et si ce n'est pas le cas, je suis sûre que vous allez gérer comme une cheffe. N'hésitez pas à vous faire aider ! Ma maman est venue passer une semaine à la maison quand nous sommes rentrés pour nous aider.

Je n'ai pas d'astuce à vous donner, on n'avait même pas fait de meal prep avec Grégoire. Juste prenez soin de vous. J'imposais 30 minutes en soirée à Grégoire pour aller prendre une bonne douche et me chouchouter. Ça lui permettait de passer du temps avec Léonard en tête à tête puisqu'il avait commencé son nouveau travail et faisait énormément d'heures.

Bref, je m'arrête là ! Si jamais vous avez des questions, n'hésitez pas à me les poser en commentaire ou bien sur Instagram. Merci de m'avoir lue ! 

Cet article n'est pas sponsorisé.





Share
Tweet
Pin
Share
No petits secrets

Suite à mon article sur mon troisième trimestre de grossesse, voici le moment de te parler de mon accouchement par césarienne programmée. Pour rappel, la césarienne s'est décidée suite à un bébé en siège et à un échec de la VME (version par manoeuvre externe). Ne souhaitant pas accoucher par voie basse d'un bébé en siège, j'ai choisi la césarienne pour le bien-être de mon fils.

Accoucher par césarienne

Comme j'en parlais dans mon précédent article, je n'avais aucune attente concernant mon accouchement. Je sais que c'est un moment de notre vie qu'on ne peut pas contrôler, tout peut arriver, alors je n'avais aucun projet à ce sujet. Du coup, la césarienne n'a pas du tout été mal vécue dans mon cas. Nous avons eu le choix entre : arriver le matin même de l'opération (soit très très tôt) ou la veille au soir. N'habitant pas tout près de la maternité, nous avons préféré arriver la veille.

troisième trimestre de grossesse - agathediary

La veille de la césarienne

Nous arrivons à l'hôpital pour 17h30 et passons au service des admissions avant de se rendre au bureau des sage-femmes qui m'indiquent ma chambre et m'y installent. Il y a une chauffeuse prévue pour Grégoire qui va passer tout le séjour à la maternité avec moi. Dans la chambre, on commence à réaliser doucement que ces longs mois de grossesse vont bientôt se terminer et que le lendemain, à la même heure, il y aura un bébé dans le petit berceau transparent. C'est fou ! C'est passé si vite. 

On me donne une blouse d'hôpital et des serviettes de bain propres pour ma douche du lendemain matin. Je n'ai pas d'indication particulière pour la douche, une toilette habituelle avec mon propre savon. 

Vers 19h, l'interne anesthésiste vient dans la chambre pour me parler de la rachianesthésie que j'aurai le lendemain pour la césarienne. Il est très gentil et à l'écoute et n'hésite pas à me rassurer, même si je ne suis pas du tout inquiète pour le moment. Je suis super renseignée sur le sujet ce qui me permet de ne pas trop stressée. Il me prévient de ne plus rien manger ou boire à partir de minuit, car je dois être à jeun pour l'opération.

Suite à sa visite, on commande à manger en livraison et on s'installe devant Koh Lanta sur notre ordinateur en se disant que c'est la dernière fois qu'on regardera l'émission à deux. 

Cette dernière nuit de grossesse est vraiment très particulière. Je sens mon fils bouger dans mon ventre en sachant que le lendemain, je le tiendrai dans mes bras. Je suis excitée comme une puce, mais le stress commence aussi à monter. J'avoue que je n'ai pas très bien dormi cette nuit-là.

Veille de la césarienne et jour J - agathediary
Mon ventre la veille de l'opération et selfie du jour J à 6h50.

Le jour J

Je suis réveillée par une aide-soignante qui vient prendre ma tension et ma température. Ça y est, c'est le grand jour ! Je pars sous la douche, mets la blouse d'hôpital et me réinstalle dans le lit. Le stress commence vraiment à monter et j'ai peur de faire une crise d'angoisse (j'en fais quasiment plus depuis que je suis avec Grégoire, mais dans certaines situations comme celle-ci, je sais qu'elles peuvent revenir d'un coup). Je commence à faire les cent pas dans la chambre, j'ai mal au ventre et j'ai vraiment hâte qu'on vienne me chercher pour que ce soit terminé. Malheureusement, il y a un petit peu de retard et le stress continue de monter. Finalement, vers 8h, les brancardiers viennent me chercher. Ça y est, c'est parti. Pas de retour en arrière. Grégoire vient avec moi et on descend à l'étage des blocs opératoires. Le brancardier est très sympa. Il me pose des questions et tente de me faire rire pour me détendre un peu.

Arrivés dans le couloir juste devant le bloc, Grégoire est emmené pour se changer et enfiler la tenue de bloc. Je reste dans le couloir où pas mal de personnes commencent à s'affairer autour de moi. On me fait plusieurs prises de sang, car j'ai signé des consentements pour faire un don de placenta et un don de sang de cordon. Je ne sais pas si vous le saviez, mais vous pouvez faire don de votre placenta afin qu'il soit utilisé pour soigner des blessures au niveau de la cornée, quant au sang du cordon, il permet de soigner des personnes atteintes de maladies du sang ou de déficience immunitaire. 

En même temps, une sage-femme réalise une échographie pour vérifier que mon fils est toujours en position de siège (sait-on jamais !) et c'est le cas. Je regarde l'écran en me disant que d'ici quelques minutes, ce bébé sera hors de mon ventre. C'est fou !

Après une vingtaine de minutes, on me transfère sur un autre brancard qui ira dans le bloc opératoire et on m'y emmène. Ça alors, on se croirait dans Grey's Anatomy. Pour info, je n'ai eu qu'une seule autre opération dans ma vie, celle des dents de sagesse et à l'époque je n'avais pas pu garder mes lunettes donc je ne me souviens absolument pas du bloc (merci la myopie). Pour ma césarienne, j'ai pu les garder et j'ai donc tout vu.

Toutes les personnes qui m'ont accueillie ont été d'une gentillesse incroyable. Je ne me suis pas sentie comme "un numéro", ce qu'on peut parfois reprocher à certains établissements. Tout le monde était très attentionné et à l'écoute, ça m'a beaucoup rassurée. On me transfère sur la table d'opération et on commence à me raccorder à toutes les machines qui vont surveiller ma respiration, mon rythme cardiaque etc. J'ai froid et on propose de m'installer une soufflerie qui permet de me réchauffer sous la blouse. Ultra efficace !

Vient le moment tant redouté, celui de la rachianesthésie. Je respire doucement pour ne pas me contracter. Adepte de Baby Boom, je prends tout de suite la bonne position pour que l'anesthésiste accède à mon dos. Je ferme les yeux et je me mets dans une bulle, essayant de garder mon dos le plus détendu possible. À l'écoute des instructions, je fais ce qu'on me demande en espérant le faire bien. Finalement, je vous rassure : oui on sent une grosse piqûre dans le bas du dos et oui, je trouve que ça fait quand même un peu mal malgré l'anesthésie locale, mais franchement ça va. Une fois la rachianesthésie posée, on me met vite en position avant que mes jambes ne soient totalement engourdies. C'est honnêtement très bizarre comme sensation. Tout le bas de mon corps est rempli de fourmillements. Je sens quand on me touche, c'est-à-dire que je sens les pressions exercées, mais il n'y a aucune douleur, aucune sensation au froid (test que fait l'anesthésiste avec un pain de glace pour tester si l'anesthésie est bien passée). C'est vraiment très étrange. Je ne peux plus rien bouger, mes sensations sont modifiées et j'ai l'impression que le bas de mon corps pèse une tonne. 

Très vite, je commence à trembler du haut du corps. On me rassure on me disant que c'est une réaction possible à l'anesthésie. Je pense que le stress joue aussi. J'essaye de respirer pour me calmer, mais ce n'est vraiment pas évident. Cette situation est tellement inédite. L'anesthésiste me propose de me mettre de la musique pour m'aider à me détendre. C'est adorable de sa part. Elle est très douce et rassurante. L'infirmière anesthésiste est aussi au petit soin avec moi. Elle essaye aussi de me rassurer et me parle de mon bébé que je vais bientôt rencontrer. Entre temps, le champs chirurgical est levé et je sens qu'on commence à tout préparer pour l'opération. 

Après ce qui m'a paru une éternité, Grégoire entre enfin dans le bloc. Il est si beau habillé comme un médecin. Sans prévenir, les larmes me montent aux yeux. Je suis si soulagée de l'avoir à mes côtés. Tout semble d'un coup si réel. Quelqu'un vient essuyer les larmes qui ont coulé sur mes tempes et me caresse doucement le crâne (dissimulé sous une élégante charlotte de bloc) pour me rassurer. Je serre fort la main de Greg dans la mienne et redirige mon attention sur ma respiration pour ne pas me laisser envahir par mes émotions.

Finalement, je sens que tout s'active au niveau de mon ventre et l'anesthésiste commence à m'expliquer ce qui se passe. Sans avoir senti la lame du bistouri, je sais qu'ils ont déjà ouvert mon ventre et je remarque que je ne tremble plus, que je ne stresse plus. Je suis comme hors du temps. Je sens que ça bouge à l'intérieur et on me dit que tout se passe très bien. Un bruit d'aspiration se fait entendre et on m'explique qu'ils aspirent le liquide amniotique. Mon bébé sera bientôt là. On entend un cri étouffé. 

"Votre bébé crie déjà alors qu'il n'a même pas encore la tête sortie !"

Eh oui, les fesses à l'extérieur, mon bébé commence déjà à crier alors qu'il a toujours la tête dans mon ventre ! Et puis, le cri se fait plus fort et il est entièrement dehors. 

"Votre bébé est là ! Félicitations !"

Le cordon est coupé et la sage-femme vient me présenter mon fils en le collant contre mon visage dont on a retiré le masque.

"Coucou toi ! Coucou mon bébé ! On se rencontre enfin, je suis ta maman et lui c'est ton papa" - Voilà les premiers mots que je lui dis. Je l'embrasse, je le rassure par les mots. Bizarrement, ce moment de rencontre me paraît long, alors qu'il ne dure peut-être que 30 seconde voire une minute. J'en profite pleinement avant qu'il ne soit emmené dans la salle de soin avec Grégoire pour le peau à peau. Lorsque la porte se referme sur eux, je me sens d'un coup très seule et les larmes se mettent à couler. Le temps me paraît aller au ralenti maintenant. Je sais que c'est le moment de l'opération le plus long, celui où on recoud chaque couche de tissu une par une. Mon fils est né en 5 minutes, mais le reste dure entre 30 et 40 minutes.

On me parle, on me félicite, on me dit que mon bébé est super mignon. On m'explique que le placenta a été retiré et que suite à l'examen, il pourra être utilisé. On me précise aussi que le don de sang de cordon ne pourra pas servir, car ils n'ont pas pu en prélever assez. Je suis un peu de déçue de ne pas pouvoir aider plus grâce à ce don.

J'ai mal au côté droit du ventre, comment est-ce possible ? L'anesthésiste refait le test du froid, mais je ne sens rien. Pourtant je peux affirmer que j'ai bien mal. Je sens que c'est profond, vraiment à l'intérieur de mon corps. Je n'ai aucune idée de ce que la chirurgienne faisait à ce moment-là, mais c'est très désagréable. Finalement ça passe et j'attends que tout soit terminé. Je ferme les yeux en pensant à Grégoire et à mon fils. La sage-femme revient ensuite me voir pour me donner des nouvelles. Bébé va très bien, il est en pleine forme et a réussi tous les tests. Elle m'annonce ensuite son poids : 2,970kg. Pour la taille, il faudra attendre le passage de la pédiatre 48h plus tard. Je souris. Je savais bien que c'était une crevette. Et dire qu'on l'estimait à 4kg à la naissance lors de l'échographie T3.

Enfin l'opération se termine, j'ai entendu le bruit de l'agrafeuse pour refermer la peau. On m'explique que tout s'est passé parfaitement bien, que j'ai même très peu perdu de sang, ce qui est assez rare et on m'amène en salle de réveil. Je suis raccordée à des machines pour contrôler mon rythme cardiaque et on vient prendre régulièrement ma tension. On vérifie aussi les saignements, s'ils sont normaux ou pas. Tout est nickel. On m'annonce que mon fils va me rejoindre. Je suis très surprise, car on m'avait dit la veille que je ne le verrai pas avant le retour en chambre. Quelques minutes plus tard, une puéricultrice arrive avec un berceau transparent. À l'intérieur, je vois mon fils tout emmitouflé de couverture pour ne pas qu'il ait froid. On me déshabille le haut du corps pour le coller contre moi en peau à peau. C'est la première fois que je le tiens dans mes bras. Je suis un peu embêtée avec les fils qui sont raccordés à mes bras et je ne réalise pas vraiment. Comme je le souhaitais, je fais la tétée d'accueil aidée par la puéricultrice. Tout se passe parfaitement bien et on reste l'un contre l'autre pendant une bonne heure et demi. Finalement, on me le reprend, car je dois être préparée pour le retour en chambre. On me demande de faire bouger mes jambes, de les lever, de les replier pour vérifier que les sensations soient bien revenues. Puis on me lave, on me met une serviette avec une culotte jetable et une nouvelle blouse d'hôpital. Les minutes les plus glamour de ma vie, mais je m'en fiche. Il n'y a plus de pudeur à ce niveau-là. 

J'ai hâte de rentrer en chambre et de retrouver Grégoire et notre fils, mais je dois encore patienter. Les brancardiers étant en plein changement d'équipe et débordés, il n'y a personne de disponible pour me ramener. Heureusement, j'ai mon téléphone et je peux discuter avec Grégoire et voir les premières photos envoyées à tous nos proches pour annoncer la naissance. Après deux bonnes heures je pense, on vient enfin me chercher pour me ramener à ma chambre.

Ça y est, c'est le début d'une nouvelle vie à trois. Ces neuf mois de cohabitation sont passés tellement vite. Je me revois encore faire le test de grossesse qui a marqué le commencement de cette aventure. J'ai vécu une grossesse parfaite, franchement je n'aurai pas pu rêver mieux et ma césarienne s'est également très bien passée. Il parait que le plus dur est à venir, alors je vis au jour le jour. Au moment où j'écris ces mots, j'ai accouché il y a déjà presque 10 semaines. Je vais attendre encore un peu avant de te parler de mes trois premiers mois de post-partum et de vie avec bébé, mais j'espère que ce prochain article sera rassurant pour certaines futures mamans. 



Le 16 mars 2022 marque un nouveau chapitre de ma vie, de notre vie. Ce chapitre s'appelle LÉONARD et nous avons hâte d'écrire la suite. 








Cet article n'est pas sponsorisé.
Share
Tweet
Pin
Share
2 petits secrets

Je n'arrive pas à croire que je suis déjà en train de rédiger l'article de mon dernier trimestre de grossesse. J'ai l'impression qu'il passe tous plus vite les uns que les autres.

Ce dernier trimestre a été riche en surprise bonnes et moins bonnes bien évidemment. Comme pour mon premier trimestre et mon second, voici le petit récit de ces trois derniers mois avant la rencontre tant attendue.

troisième trimestre de grossesse - agathediary

Le dernier trimestre de grossesse : les nouveaux symptômes

Je suis rentrée dans le troisième trimestre fin décembre, début janvier. On savait avec Grégoire qu'après la T2 mi-novembre, tout allait très vite s'enchaîner, mais pas à ce point !

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre niveau symptômes sur ce dernier trimestre de ma grossesse. J'ai plus ou moins vécu la même chose qu'à mon deuxième trimestre, mais d'autres petits inconforts ont également faits leur apparition.

Les douleurs dorsales

Contrairement à ce que je pensais, les douleurs dorsales (notamment du côté musculaire gauche) ne se sont pas forcément intensifiées malgré un ventre et un bébé qui prend de plus en plus de place. Ça dépendait des jours et de ce que j'avais fait dans la journée, mais ça restait gérable. La bouillotte est devenue ma meilleure amie ! 

J'ai pu me ménager comme je le souhaitais, car avec le Covid, j'ai fini en télétravail complet de mi-janvier à mi-février date de début de mon congé maternité. Cela a vraiment facilité la fin de ma grossesse et je réalise à quel point c'était un luxe. Ceci étant dit, c'était soit ça, soit mes sage-femmes m'arrêtaient à cause du trajet maison-travail (et je refusais l'arrêt de travail de peur que les délais de paiement CPAM nous mettent dans la galère).

Les remontées acides

Autre petit désagrément : les remontées acides. Je pensais vraiment que j'allais y échapper, je ne sais pas pourquoi. Je n'en avais jamais eu de ma vie et donc j'ignorais vraiment ce que ça faisait. Maintenant je sais haha et je remercie le Gaviscon d'avoir réussi à me soulager. Encore une fois, je m'estime super chanceuse, car au final, je n'en ai eu que très peu durant le dernier trimestre. Ce n'était vraiment pas systématique.

Les vergetures

Depuis le tout début de ma grossesse, je prends extrêmement soin de ma peau pour éviter au maximum les vergetures. D'ailleurs, cela a plutôt bien fonctionné, puisque le seul endroit où j'ai craqué, c'est au niveau du piercing de mon nombril. J'ai donc une petite craquelure entre le trou de mon piercing et mon nombril et un peu au-dessus. Honnêtement, sur le coup, j'ai même carrément eu peur que la peau du piercing se déchire en deux tellement elle était étirée et fine, mais elle a tenu. J'avoue que sur le coup, j'étais un peu déçue d'avoir craqué, mais au final je me dis que j'ai énormément de chance de n'avoir que cette petite marque qui symbolise neuf mois incroyables.

L'acné

Malheureusement, j'ai l'impression que je n'ai jamais eu la peau parfaite de la femme enceinte. Il y a clairement eu des mieux, on ne va se mentir, mais c'était vraiment les montagnes russes. Sur le dernier trimestre, j'ai eu une éruption de boutons notamment au niveau de la mâchoire droite, des côtés du cou, des épaules et des ailes du dos. J'ai tout tenté : masque d'argile verte, aloé vera, eau florale. Bref, ça s'atténue, mais c'est pas encore ça. Vive les hormones de grossesse. J'espère juste que ça ne laissera pas de marques après.

Les douleurs dans les côtes

Plus bébé grandit et plus il prend de la place. Il appuie notamment de plus en plus au niveau de mes côtes et j'avoue que c'est loin d'être agréable. Ces douleurs s'expliquent aussi par la position de bébé, mais je vous en parle juste après.

Adieu nuit complète

Je n'ai pas fait une nuit complète depuis la fin du deuxième trimestre. Est-ce que mon corps se prépare à ne pas dormir pour bébé ? Aucune idée, mais je me réveille environ 3 à 4 fois par nuit pour vider ma vessie, ou simplement car j'ai mal à la hanche à force de dormir sur le côté gauche. Certaines nuits sont parfois meilleures que d'autres, mais j'avoue que j'ai besoin d'une sieste l'après-midi pour récupérer. La fatigue est clairement revenue en force sur ce dernier trimestre.

Retour des nausées

Ah, elle ne m'avait pas manquées celles-là ! Bon encore une fois, je les ajoute aux symptômes, mais en vrai, je n'ai pas trop à me plaindre, car j'en ai parfois le matin au réveil si je traine trop à me lever pour manger un bout. Clairement, rien à voir avec le premier trimestre !

Les odeurs corporels

Si je m'y attendais à ça ! Pour je ne sais quelle raison, du jour au lendemain, je découvre que je sens régulièrement la transpiration au niveau des aisselles. Oui, super glam n'est-ce pas ? Surtout qu'on ne peut pas dire que je m'active beaucoup. Dès le matin, et même durant la journée, je sens cette odeur que je trouve, personnellement, vraiment forte. Étant enceinte, j'avoue que je limite le plus possible l'utilisation de déodorant (je ne le mets que lorsque je dois sortir, même s'il est clean). Pas grand chose à faire, ce sont les hormones.

Les douleurs de règles

Depuis le quatrième mois, je ressentais des contractions non-douloureuses (on les appelle contractions de Braxton-Hicks). Mon ventre devenait tout dur durant quelques secondes, puis redevenait souple. Avec le dernier trimestre, certaines contractions étaient accompagnées de douleurs de règles dans le bas de l'utérus et dans les reins au niveau du dos. Je les faisais passer avec une bouillotte dans le dos et du Spasfon.

Les cheveux

Je me souviens que durant les Vlogmas, je me plaignais en disant que personnellement, je n'avais ni la belle peau, ni les beaux cheveux durant cette grossesse. Eh bien sur le dernier trimestre, j'ai pu avoir le plaisir d'avoir une masse capillaire un peu plus épaisse que d'ordinaire, des cheveux brillants et souples pour mon plus grand plaisir. Maintenant, j'ai peur de les perdre et de retrouver mes cheveux tout fins et peu nombreux. Je prévois déjà de faire une cure pour limiter leur chute après l'accouchement.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par A G A T H E • B o r d e a u x (@agathediary)

Concernant bébé : mouvements, T3 et rendez-vous médicaux

On peut dire qu'il se fait sentir sur les trois derniers mois. J'ai la chance d'avoir un bébé très actif, ce qui fait que je suis rassurée chaque jour de le sentir. Ses mouvements sont de plus en plus puissants et ils déforment mon ventre. C'est toujours impressionnant de voir les vagues réalisées par ses mouvements. Ça me fascine toujours de les sentir sous ma main. C'est vraiment quelque chose d'incroyable. 

J'ai également pu remarquer qu'il a souvent le hoquet. Environ 2 à 3 fois par jour. C'est comme un nerf qui saute de façon régulièrement pendant une dizaine de minutes. Ayant souvent le hoquet moi-même, c'est assez rigolo de le sentir, même s'il s'agace très vite en remuant plus fort. Le pauvre loulou.

L'échographie T3

Vers la fin janvier, nous avons eu notre échographie du troisième trimestre. C'est déjà notre quatrième écho (avec l'écho de datation). C'est fou de se dire que c'est sûrement la dernière fois qu'on le verra avant l'accouchement. On se rend au rendez-vous assez sereins, pourquoi ça n'irait pas ? À la T2, bébé était tête en bas et en pleine forme et je le sens tous les jours bouger, donc pour moi, tout va bien.

On s'installe pour l'échographie, et très vite, le sage-femme nous annonce que bébé est en siège. Surprise, je ne l'ai absolument pas senti se retourner. Il nous explique alors que ça va nécessiter une autre échographie d'ici un mois pour vérifier s'il ne s'est pas retourné entre temps. Mis à part cette nouvelle, tout va très bien, mais il estime un bébé avec un bon poids et quasiment 4 kilos à la naissance. On est très surpris, car je n'ai pas vraiment un ventre extrêmement prononcé. Je me demande bien comment il peut mettre ses 2kg100 actuels dans mon ventre sans me causer de souci plus que ça. J'étais persuadée d'avoir un "petit" bébé, mais le principal, c'est qu'il aille bien.

Écho de contrôle et VME

Quatre semaine plus tard, nous avons rendez-vous à l'hôpital (où je suis suivie depuis le 7ème mois, avant j'avais une sage-femme libérale) pour l'échographie de contrôle. C'est une interne et une sage-femme qui m'accueillent et me font l'examen. Elles sont très gentilles, et j'avoue que ça me rassure beaucoup. L'interne pose à peine la sonde sur le haut de mon ventre qu'on aperçoit une forme ronde. Sa tête. Bébé ne s'est pas retourné, il est toujours en siège. Encore une fois, j'étais persuadée qu'il s'était retournée, car je pensais que sa tête était ses fesses. Bon, clairement mon "instinct" maternel n'est pas bien calibré durant cette grossesse. On me rassure en me disant que c'est difficile pour les mamans de savoir exactement la position de bébé dans le ventre.

Suite à cette découverte, on me propose de réaliser une VME (version par manoeuvre externe). Quand on m'en avait évoqué l'idée à l'écho précédente, j'étais persuadée que j'allais dire non. Je trouvais ça trop "violent" pour bébé. Finalement, devant le fait accompli, on s'est dit avec Grégoire qu'il fallait au moins tenter pour ne pas avoir de regret, même si personnellement, je ne suis absolument pas obsédée par la voie basse. 

Nous sommes donc installés en chambre de l'hôpital de jour sous monitoring et perfusion pour détendre l'utérus. J'ai la chance d'avoir Grégoire avec moi tout du long, malgré le protocole Covid et j'avoue qu'il est d'un grand soutien, car durant l'attente, je suis prise d'une montée de stress. Est-ce que je fais le bon choix ? Et si mon bébé supportait mal la version ? Et si ça déclenchait mon accouchement pour le jour même ? Je ne suis pas prête pour ça ! 

Je me demande si la séance d'ostéopathie que j'ai faite début janvier n'est pas responsable du fait que bébé se soit mis en siège. En réalité, impossible de savoir et je ne regrette pas cette séance qui m'a fait un bien fou, mais on se pose forcément des questions durant une grossesse.

Après 45 minutes de monitoring, on passe de nouveau dans la salle d'examen pour réaliser la version. C'est une médecin obstétricienne qui est là cette fois, accompagnée de l'interne et de la sage-femme. Elle m'explique le processus et me dit de ne surtout pas hésiter à dire si ça me fait mal. La première tentative est désagréable, la deuxième plus douloureuse et la troisième me fait carrément mal comme des très grosses douleurs de règles. Elles n'insistent pas plus. Bébé refuse de se tourner. 

Accoucher par siège ou césarienne ?

On m'explique alors qu'il est toujours possible d'accoucher par voie basse par siège, mais qu'il faut que tous les voyants soient au vert, que c'est un accouchement très surveillé avec une grosse équipe et qu'il se passe au bloc opératoire pour passer en césarienne d'urgence au moindre doute. Un rendez-vous est pris pour me faire passer un scanner du bassin et vérifier qu'il est assez large pour faire passer la tête de bébé. Ensuite, on m'installe à nouveau sous monitoring pour vérifier que mon utérus et bébé ont bien supporté les manipulations. Tout va très bien de ce côté-là, et bébé est toujours autant actif. Finalement, après 45 minutes, on me laisse partir pour mon rendez-vous avec l'anesthésiste (qui se passe très bien !).

La semaine suivante, nous retournons à l'hôpital pour le scanner et le rendez-vous de suite de protocole. Le scanner se passe bien, je n'en avais jamais eu avant. Je tiens à dire que chaque personne que j'ai rencontré dans les différents services a été adorables. J'en ai été agréablement surprise, moi qui ait toujours peur de tomber sur des praticiens désagréables.

Suite à ce scanner, on m'apprend que mon bassin est "très" large et que la voie basse est complètement possible. Sauf que moi, je ne le sens absolument pas. Mon fils est toujours sur le côté gauche avec le dos collé contre mon ventre. Il ne bouge quasiment pas de cet endroit et je ne peux m'empêcher de penser qu'il est "coincé". Quelque chose le bloque à cet endroit et j'ai peur que la voie basse amène plus de danger pour lui qu'autre chose. Alors, je demande la césarienne programmée. On m'écoute, on comprend mon choix. Je ne me sens pas jugée et j'apprécie énormément. On nous permet même de choisir la date. On m'explique le processus de la césarienne programmée, l'horaire, l'hospitalisation etc et je descend pour la pré-admission.

C'est fou. Tout se passe si vite. On se retrouve à connaître la date de naissance de notre fils. À pouvoir compter les jours avant la grande rencontre. On peut s'organiser comme on le souhaite et j'avoue qu'étant une personne qui aime être dans le contrôle, ça me rassure aussi énormément. Je n'avais pas imaginé mon accouchement véritablement, donc je ne ressens aucune frustration au fait d'accoucher par césarienne. D'ailleurs, aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours su que j'accoucherai un jour par césarienne. Ce n'est pas moins un accouchement pour moi. La seule chose qui me fait de la peine, c'est d'être séparée de mon bébé durant presque trois heures après sa naissance lorsque je serai en salle de réveil.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par A G A T H E • B o r d e a u x (@agathediary)

Psychologie du troisième trimestre

Avant de terminer cet article, je voulais juste te parler de mon état psychologique durant ces trois derniers mois. Dès le mois de janvier, j'ai trouvé de plus en plus difficile de me concentrer sur autre chose que ma grossesse. C'est fou comme ça prend toute nos pensées quand on est enceinte. J'avais énormément de mal à me concentrer sur mon travail et même si à la base j'aurai aimé décaler mon congé maternité, car j'étais plutôt en forme et en télétravail, psychologiquement, je ne pouvais plus tenir.

J'avais également énormément besoin de prendre à nouveau soin de moi. C'est vrai qu'avec la fin de grossesse, s'habiller devient de plus en plus difficile et je me retrouve à vivre en pull large et legging tout le temps. Ma féminité en prend un coup, clairement. Même si je prends soin de mon corps, je ne me trouve plus féminine. J'ai comme eu l'impression de me perdre. Alors pour contrer à ça, j'ai dévalisé Vinted haha Je me suis créé une garde-robe pour l'après-grossesse. Des vêtements de qualité, de belles mailles, de belles coupes. J'ai changé de lunettes, je prévois d'aller chez le coiffeur et surtout, je reprends plaisir à ressortir mes palettes de maquillage et à créer des makeup à chaque fois que j'ai l'occasion de sortir. J'ai vraiment repris plaisir à me maquiller, alors que depuis quelques années, je faisais vraiment le stricte minimum. 

J'avais vraiment besoin de retrouver dans le miroir ma féminité et j'avoue que j'ai vraiment hâte de retrouver mon corps. J'ai plein d'idées de tenues et encore plein de vêtements que je souhaite acheter au plus grand désespoir de mon compte en banque.

Avant de savoir que j'aurai une césarienne programmée, j'avais également de plus en plus de peurs et de questionnements concernant l'accouchement. Le fait de ne pas savoir quand ça pouvait arriver me faisait vraiment peur. Savoir quand partir à la maternité, la gestion de la douleur etc ça m'angoissait vraiment de plus en plus. C'est vraiment l'inconnu qui me faisait peur, comme beaucoup de monde je pense. Encore une fois, comme je le disais je n'avais aucune attente de l'accouchement, pas vraiment de projet de naissance. Je savais que j'aurai voulu la péridurale si ça avait été possible, que je souhaitais que l'équipe soit à l'écoute et m'explique bien chaque geste. Par contre, l'épisiotomie, la ventouse et les forceps me terrorisaient. En fait, l'après-accouchement clairement me terrorisait, car qu'on accouche par voie basse ou par césarienne, on peut prendre cher après. Après tout ce que j'ai lu et écouté sur le post-partum, j'avoue que c'est clairement ce qui m'angoisse le plus.

Personnellement, je trouve dommage qu'il y ait si peu de témoignages sur la césarienne et que celles qui l'ont eu en ont limite honte. Peu importe la façon dont on donne la vie, on est des warriors. Il n'y aucune naissance supérieure à une autre. Le plus important, c'est que votre bébé et vous-même alliez bien. Car quand je lis des récits de mamans qui ont voulu à tout pris la voie basse malgré les recommandations médicales et qui au final garde un souvenir atroce de leur accouchement, ça me rend vraiment triste pour elles. Si seulement chacune arrêtait de se comparer aux autres... Chaque expérience est différente, ça ne les rend pas meilleure que d'autres. Et je ne me lancerai même pas dans le débat allaitement/biberon, car ça me fait vriller très vite !

Maintenant ce qui me fait peur, c'est que bébé se décide d'arriver avant la date de la césarienne. Alors j'essaye de me ménager le plus possible, de me reposer surtout, pour l'accueillir dans les meilleures conditions. 

On compte les jours, bientôt tu seras dans nos bras. Bientôt, nous ferons la plus belle rencontre de notre vie.




Cet article n'est pas sponsorisé.

Share
Tweet
Pin
Share
No petits secrets

Je me disais il y a quelques jours qu'il serait peut-être temps de vous faire l'article sur mon second trimestre, venant juste d'entrer dans le huitième mois.

Pour être honnête, j'avoue que je commence déjà à oublier certaines sensations, ou comment je me suis sentie. En fait, la grossesse est si linéaire que tous les petits symptômes que j'ai se mélangent dans ma tête. Mais je vais essayer de retrouver mes petites notes pour t'en faire un résumé.

Si tu as raté l'article sur mon premier trimestre, c'est ici ! 

Second trimestre de grossesse - Agathe Diary

Le second trimestre de grossesse : adieu les nausées, bonjour bébé !

On entend souvent dire que le second trimestre est le meilleur ! Celui où on n'a plus de symptômes, où on se sent enfin enceinte grâce au ventre qui s'arrondit et surtout, on commence à sentir bébé bouger.

Pour ma part, le gros fait marquant de ce trimestre a été la fin des nausées. Elles ont disparu progressivement pour mon plus grand plaisir. Depuis je n'en ai eu que très rarement les fois où j'attendais trop d'heures entre chaque repas.

Bon, je mens quand même en disant que ça a été le fait le plus marquant de ce trimestre, car l'événement le plus mémorable a été de sentir les premiers mouvements de bébé. 

J'ai eu la chance de le sentir bouger très tôt. À 16sa, j'ai commencé à ressentir les premiers mouvements infimes dans mon ventre, ayant pourtant un placenta sur le devant. Comme un nerf qui saute de temps en temps. C'est très furtif, mais je sais que c'est lui. Chaque semaine, ils se font de plus en plus fréquents et de plus en plus forts. Je commence même à repérer ses rythmes de sommeil et d'éveil. Par contre, plus ses coups se renforcent et plus il tape dans le col, ce qui envoie des décharges très désagréables ! Je commence également à percevoir les premières contractions de Braxton Hicks. Indolores, mais je sens tout mon ventre devenir dur pendant quelques secondes. La sage-femme me dit que j'ai un utérus contractile, car il contracte à la moindre petite contrariété (vessie qui se remplit, trajet en voiture, marche, même au repos). Cependant, aucune incidence sur le col, ouf !

Vers 17sa, mon ventre fait une belle poussée ! Je rêve où il s'est arrondi du jour au lendemain ? Nous avons une convention cosplay et je finis par avoir peur de ne plus rentrer dans mon costume. Heureusement, à une semaine près c'était bon !

Le quatrième mois apporte quand même son petit lot d'inconforts : les problèmes de transit. Je ne pensais pas que ça m'affecterait autant psychologiquement. C'est très étrange, mais j'étais encore à fleur de peau également avec les hormones. Finalement, grâce à un petit médicament (autorisé pendant la grossesse), tout rentre plus ou moins dans l'ordre.

Durant le cinquième mois, mon ventre fait une nouvelle poussée surprenante. Encore du jour au lendemain. Je m'étonne de ce corps qui change avec autant de facilité. J'avoue que je vois mon corps avec un tout autre regard depuis que je suis enceinte. Je suis fascinée de le voir évoluer et surtout, de le voir encaisser si bien la grossesse, moi qui le critiquait tant parce qu'il n'arrivait pas à avoir des cycles réguliers. Il s'adapte particulièrement bien, je dois l'avouer et je lui en suis tellement reconnaissante. 

D'ailleurs en parlant de corps, j'étais également persuadée que j'allais avoir des grosses vergetures sur le ventre, étant assez marquée au niveau des fessiers et des cuisses depuis l'adolescence. Depuis le tout début de la grossesse, je prends extrêmement soin de la peau de mon ventre. J'ai jeté mon dévolu sur des produits OMUM dont j'avais entendu beaucoup de bien. Sachant que les produits sont quand même assez chers, j'avais acheté un kit vergetures pour 70€ avec des produits ciblés. Je trouvais cela plus rentable que de les acheter à l'unité. Depuis je n'ai utilisé qu'eux et je n'ai aucun souci, ma peau est très souple et les produits durent assez longtemps. Je n'ai toujours pas terminé l'huile La Surdouée, pourtant j'en mets tous les soirs depuis le premier mois. À titre d'information, je mettais 2 pompes d'huile sur le ventre à partir de l'apparition du bidou. Avant, une seule sur la zone suffisait. J'en mets également sur ma poitrine, qui subit elle aussi des transformations durant la grossesse.

Enfin, derniers "symptômes",  avec le deuxième trimestre, j'ai commencé à sentir mon nez assez pris, sans pour autant être malade. Je devais me moucher régulièrement dans la journée et les muqueuses étaient très fragiles. Je saignais du nez très facilement.

Pour finir, j'ai commencé à avoir une sorte d'acné sur les épaules, le haut des bras et les ailes du dos. Je la traite avec de l'aloé vera le soir après la douche et ça s'atténue doucement.

Échographie T2 : fille ou garçon ?

Lors de la toute première échographie, certaines futures mamans ont déjà une estimation du sexe de leur bébé. En effet, avec l'orientation du bourgeon sexuel, certains médecins s'avancent à estimer un sexe. Ce qui fait que beaucoup se projettent déjà, et à la T2 on leur annonce un sexe totalement différent qui les perturbe. Forcément, difficile de ne pas se projeter, même avec une estimation de 70%.

De notre côté, avec Grégoire, nous ne voulions surtout pas avoir cette estimation, au risque justement d'être "déçus" s'il était amené à "changer". Du coup, nous étions très impatients que la T2 arrive pour enfin connaître son petit secret (et bien sûr, vérifier que tout aille bien !). L'échographie du deuxième trimestre est appelée "échographie morphologique". C'est une échographie très importante pour voir si bébé se développe comme il faut. De ce côté-là, tout était parfait ! 

Arrive le moment tant attendu de la révélation : est-ce un petit garçon ou une petite fille que nous attendons ? Je ne vais pas vous mentir, nous avions une petite préférence et j'étais persuadée dès le début que mon instinct me disait que c'était ça. Et pourtant, plus on se rapprochait de l'écho et plus je commençais à me dire que ce serait forcément l'inverse. Bingo, l'échographiste n'a même pas eu le temps de me le dire que je me suis exclamée : "C'est un garçon !". Il me le confirme avec humour et sur le coup, je ne sais pas trop comment je me sens. Bizarrement, je m'étais toujours imaginée avec une petite fille. Finalement, je suis juste heureuse de savoir qu'il va bien et je peux enfin me projeter. On pouvait également enfin se pencher sur son prénom, et le choix n'a pas été facile !

Pour annoncer la nouvelle à nos familles, nous avons choisi une carte à gratter numérique sur Mimi Grandit. Nous avons choisi la carte Mickey/Minnie, qui fonctionne comme un morpion. Ça a plutôt bien plu, malgré quelques erreurs d'interprétations (certains ont compté le nombre de Minnie et de Mickey au lieu de regarder les trois symboles alignés).


Carte numérique à gratter Mickey/Minnie annonce sexe bébé

Préparer son arrivée

Durant ce second trimestre, nous avons également commencé les travaux de sa chambre ! Nous attendions la révélation du sexe pour commencer la décoration. Peinture, achat de meuble en seconde main, création de la table à langer. Nous n'avons pas chômé ! Vous pouvez retrouver l'avancée de sa chambre sur mes stories à la UNE. 

J'ai également commencé les premiers achats de vêtements en fouinant sur Vinted, mais j'ai aussi acheté neuf lors de coup de coeur chez VertBaudet ou Monoprix. À Noël, nous avons reçu des petits cadeaux de notre liste de naissance. C'était vraiment touchant de déballer des petites choses pour lui.

Voilà ce que je peux te dire sur mon second trimestre de grossesse. J'ai vraiment une grossesse idéale, je n'ai pas à me plaindre jusqu'à présent, mais j'espère que mon petit témoignage sera utile à certaines futures mamans ! 


Comment s'est passé ton deuxième trimestre de grossesse ? En gardes-tu un bon souvenir ?







Cet article n'est pas sponsorisé.
Share
Tweet
Pin
Share
2 petits secrets

Si tu as loupé l'article précédent sur toute la période de préconception, je t'invite à le lire juste ici.

Je vais donc te parler de mon premier trimestre aujourd'hui, car ça y est, c'est derrière moi ! Je viens tout juste de rentrer dans le sixième mois et je voulais tout mettre noir sur blanc avant d'oublier ces sensations que j'ai ressenties.

Échographie de datation et T1 - Agathe Diary

Le début de l'aventure

Suite à mes résultats de prise de sang, ma sage-femme m'appelle dans la foulée et on prend rendez-vous pour caler tout ce qui va s'ensuivre. Je décide de refaire une prise de sang par moi-même 48h après pour vérifier que le taux de Béta-HCG double bien (c'est ce que j'avais lu sur plusieurs forums). Ce fut le cas, mon taux avait même plus que doublé ! Je suis heureuse, mais je garde en tête que 20% des grossesses finissent en fausse-couche. Je suis consciente que je peux le perdre à n'importe quel moment. Je guette d'ailleurs la moindre trace de sang à chaque passage aux toilettes. Et pourtant, bizarrement, je suis également sereine. Comme si je savais que le petit pois logé dans mon ventre allait bien. Évidemment, c'est le cas entre deux périodes de panique, tu te doutes bien. Avec Grégoire, on décide donc de vivre au jour le jour, semaine après semaine, en sachant que rien n'est joué. Chaque journée est une petite victoire, mais la suivante reste pleine d'inconnu.

Depuis la découverte de ma grossesse, les nausées se font de plus en plus présentes. On nous a toujours parlé des nausées matinales. Je vais briser le mythe tout de suite, ces satanées nausées durent toute la journée ! Je devais me préparer un biscuit sur ma table de nuit pour grignoter avant de me lever et encore, ça ne suffisait pas toujours. Je ne sais pas pourquoi, mais l'odeur de mon rez-de-chaussée m'était devenue insupportable, à tel point que parfois, elle me déclenchait des haut-le-coeur, voire des vomissements. Heureusement, je n'ai vomi que 5-6 fois sur tout le premier trimestre, mais la sensation de nausées persistante reste quand même très désagréable. Je pense que le pic a été atteint entre les 8ème et 11ème semaines d'aménorrhée. Pour les calmer, je tente l'eau citronnée, ça fonctionne un temps, mais ça ne dure pas. Je tente le coca et là miracle, ça me soulage ! Je sirote donc régulièrement tout en grignotant dans la journée pour calmer au mieux les nausées. Même si ces nausées sont désagréables, je les accueille comme le signe que tout va bien et mine de rien, ça me rassure.

Il m'est arrivé de pleurer pour absolument rien également... En ouvrant le frigo et en découvrant qu'il n'y a rien à grignoter, en tentant de tartiner un toast avec du beurre sans y arriver correctement, ou en regardant des films avec des passages tristes. Bon sur ce dernier point, j'ai de base la larme facile. Mais alors la chanson de la maman de Dumbo "Mon tout petit" m'a littéralement achevée ce soir-là. Rien que d'y penser, j'ai encore envie de pleurer. Peut-être parce que je me mets désormais à la place de sa maman qui se retrouve séparée de son petit. Allez j'arrête d'en parler, parce que je sens les larmes monter.

Pour terminer sur les symptômes, je perçois de temps en temps des douleurs ligamentaires, comme des grosses crampes lorsque je fais un mouvement peut-être un peu brusque. Pas super agréable sur le coup, mais ça passe vite.

Je dois bien avouer que quand je lis les témoignages d'autres futures mamans, je perçois la chance que j'ai d'avoir eu un premier trimestre relativement facile malgré les nausées et la grosse fatigue. Je faisais des siestes tous les jours et je me couchais tôt pour suivre le rythme. Heureusement, j'étais en vacances au mois d'août, ça m'a permis de me reposer le plus possible.


Étiquette annonce grossesse Mimi Grandit - Agathe Diary

L'écho de datation

Début août, je passe mon échographie de datation prescrite par ma sage-femme. Je suis très stressée, j'en suis d'ailleurs malade le matin. À 7sa, je sais que rien n'est joué et qu'on peut m'annoncer une mauvaise nouvelle. Je suis tellement au fait des fausses couches que j'oublie que 80% des grossesses arrivent à terme. Je vis juste au jour le jour, avec des moments où je suis hyper sereine et d'autres moment où je suis en plein questionnement.

Je m'installe pour l'écho et on commence par me montrer mon utérus. Une grosse tache noire quoi. Mais y a rien dedans si ? Je suis pas censée voir un truc blanc ? L'échographiste est génial, il m'explique tout ce qu'il fait, tout ce qu'il y a à l'écran. Il zoome dans l'utérus, et là : un haricot blanc. C'est mon bébé ça ? Il mesure 10mm. Incroyable. Soudain sur l'écran, on voit apparaître des ondes, puis un son. Un coeur qui bat, rapide à 138 bpm. Un son qui résonne dans mes oreilles. Là, dans mon ventre, il y a un coeur qui bat. Le coeur de mon bébé. Et maintenant, ma plus grosse angoisse, c'est qu'il s'arrête.

Le sage-femme échographiste se montre très rassurant. Pour lui tout se passe très bien et on a un petit haricot qui semble bien accroché. Il me donne rendez-vous pour la T1, environ un mois et demi après. L'échéance me semble inatteignable. 

Suite à ce rendez-vous, nous partons en vacances chez mes parents, mais avant nous achetons une bouteille de vin sur laquelle je colle une étiquette que j'ai commandé sur MimiGrandit. On compte leur annoncer la grande nouvelle, car le secret est trop difficile à garder et que les soupçons commencent à apparaître chez nos proches. Rien ne se voit à l'extérieur, mais la fatigue et les nausées font qu'on se demande soit si j'ai chopé un virus, soit si je suis enceinte. Mes parents restent très discrets sur ce sujet et lorsque mon frère et sa famille nous rejoignent chez mes parents, on sort la bouteille pour notre annonce. Quel soulagement de ne plus avoir à le cacher ! Tout le monde est ravi de cette nouvelle, et ça nous fait chaud au coeur.

L'écho du premier trimestre

Le reste de mon premier trimestre suit à peu près le même schéma : nausées et fatigue. J'attends avec impatience l'échographie T1. Vers 12 sa, les nausées commencent à s'atténuer, elles n'arrivent que le soir désormais. Je sais que je dois prendre un goûter vers 16-17h, puis grignoter un peu vers 18-19h avant de manger. Si je tarde trop, les nausées s'intensifient et elles vont rester, malgré mon repas. Elles finissent par disparaître définitivement vers 14 sa pour mon plus grand plaisir ! C'est également vers cette période que nous faisons notre deuxième échographie. Je suis plus sereine que pour celle de datation. Tout va bien, je me sens bien, pourquoi ça n'irait pas ?

Le sage-femme échographiste nous accueille et nous demande comment ça s'est passé depuis la dernière fois. Je lui explique et on précise avec Grégoire que durant cette échographie, si tout va bien, on ne veut pas avoir d'estimation de sexe. Je ne sais que trop bien à quel point ce n'est pas fiable à ce stade et que l'estimation peut changer entre la T1 et la T2. Je l'ai tellement vu sur des forums avec la déception des futures mamans. Je refuse de me projeter pour qu'on vienne tout bousculer quelques mois plus tard.

On s'installe sur la table d'examen et l'échographie commence. À la différence de la première, on distingue tout de suite la forme d'un bébé. C'est incroyable ! Mon petit haricot ressemble désormais à un tout petit bébé. On voit son profil, ses membres, son coeur, son cerveau. Nous sommes fascinés par ce petit être qui grandit dans mon ventre et qui gigote comme pas possible. Le sage-femme échographiste prend les mesures pour le calcul de risque de la trisomie. Il vérifie le coeur et les vaisseaux importants. Tout le long, il nous explique et se montre très rassurant.

"On a un beau bébé bien robuste avec un bon coeur, tout est parfait."

Je souris derrière mon masque. Mon bébé va bien, mais au fond je le sais déjà. Je suis tellement surprise de le voir autant bouger à l'écran sans pour autant le sentir encore. Je sais que je serai pleinement rassurer quand je le sentirai enfin bouger.

L'échographie se termine et on prend rendez-vous pour la T2. Quoi ? Mi-novembre ?! Que c'est long ! Je suis un peu jalouse des futures mamans qui peuvent voir leur bébé tous les mois lors des rendez-vous mensuels. 

Je pars au labo faire la prise de sang pour le calcul de risque de la trisomie et on rentre à la maison avec nos jolies photos de l'écho. On ne se lasse pas de les regarder, ce sentiment est tellement fou.

Le premier trimestre se termine, je rentre officiellement dans le 4ème mois à la fin du mois de septembre. Ces trois mois m'ont paru durer une éternité, mais on y est arrivé. Cette fois, on commence vraiment à se projeter. Est-ce une fille ? Est-ce un garçon ? A qui va-t-il/elle ressembler ? Quand vais-je commencer à le sentir bouger ?

Petite anecdote, suite à la T1, mon ventre a commencé à sortir progressivement. Ça y est, je me sens vraiment enceinte.


En route pour le deuxième trimestre ! 




Share
Tweet
Pin
Share
2 petits secrets

Suite à mes stories vous dévoilant l'arrivée de mon bola de grossesse, j'ai reçu pas mal de questions par message privé me demandant "À quoi ça sert ?". J'avais déjà prévu de vous parler du bola, mais vos questions m'ont permise d'orienter mon billet. J'espère que ça répondra à toutes vos demandes.

Bola de grossesse Nina Atelier Aismée - Agathe Diary

Le bola de grossesse, qu'est-ce que c'est ?

Une tradition indonésienne

À l'origine, le bola de maternité vient d'Indonésie, plus précisément de l'île de Bali. Les femmes indonésiennes arborent un bulan bola autour de leur cou depuis des siècles lorsqu'elles attendent un heureux événement. Dans leur tradition, ce pendentif est offert à la femme enceinte comme premier cadeau. C'est vraiment quelque chose de symbolique pour la maman. Les bijoux sont réalisés à partir de petites perles de cuivre ou de métal. D'ailleurs, saviez-vous que la boule principale représente la maman et les petites billes internes le bébé ? Une bien jolie symbolique qui va accompagner les deux durant les quelques mois de la grossesse.

À quoi sert un bola de grossesse ?

Le bola de grossesse est donc un collier long (type sautoir) avec un pendentif suspendu à un cordon ou à une chaine. Il est généralement en argent 925, mais d'autres types de métaux peuvent être utilisés. Grâce à de petites billes de métal situées à l'intérieur, le bola tinte doucement lors des mouvements de la future maman. Il se porte un peu en dessous du nombril pour venir bercer bébé. Cela aurait pour effet d'apaiser bébé qui serait capable de reconnaître ce son à partir de la 20ème semaine de grossesse. Après la naissance, il est de tradition de placer le bola dans un doudou afin de calmer bébé qui se souvient de ce tintement réconfortant.

En plus du lien qu'il crée entre la maman et son futur bébé, le bola est également un joli symbole externe de la grossesse (notamment quand elle est encore discrète). C'est un joli pendentif qui vient habiller le ventre et qui devient le symbole par excellence de la femme enceinte.

Bola de grossesse Nina or et perle Atelier Aismée - Agathe Diary

Mon bola Nina d'Atelier Aismée

J'ai découvert l'existence des bolas lors de la grossesse d'une de mes collègues. Nous cherchions un joli cadeau à lui faire et après quelques recherches sur Internet, j'ai craqué pour le bola et sa symbolique. Je m'étais rendue en boutique pour l'acheter, car je ne connaissais pas encore vraiment les différents créateurs et ateliers (et que nous devions lui offrir assez vite). Quand on a commencé les essais bébé, j'ai tout de suite su que je voulais un bola, c'était une évidence pour moi.

Comme je commençais à regarder pas mal de vlogs sur les trimestres de grossesse, je suis tombée sur la vidéo de Tribulations d'Anaïs qui parlait de son second trimestre et notamment de son bola. J'ai tout de suite craqué sur son modèle Mila avec deux petites pierres de quartz rose. J'ai d'ailleurs longtemps pensé que je prendrai le même avant de craquer sur le modèle que j'ai choisi.

Quand je suis tombée enceinte, j'arpentais le site d'Atelier Aismée en long en large et en travers pour regarder tous les modèles disponibles. Je savais que ce n'était pas nécessaire d'avoir son bola dès le tout début, car les oreilles de bébé ne sont pas encore capables de percevoir les sons. J'ai donc attendu 18SA avant de le commander. Je crois que ce qui m'a décidée, c'est de commencer à sentir bébé bouger dans mon ventre et mon application Grossesse + qui me disait "Bébé commence à percevoir les sons provenant de l'extérieur du ventre".

Juste avant de passer commande, je tombe sur une publication d'Atelier Aismée présentant un modèle de bola que je n'avais pas encore vu : Nina. Énorme coup de coeur en le voyant. Il est si délicat avec ses deux petites perles de rivière. Plus aucune hésitation, je passe commande. Deux jours plus tard, je le reçois chez moi et c'est un nouveau coup de coeur. La chaine satellite est délicate et le bola est magnifique. J'adore son tintement si doux. À chaque fois qu'il retentit, c'est comme si la fée Clochette volait à mes côtés pour déposer sa poussière de fée sur bébé. Ce son m'apaise et me réconforte. Il apporte une touche de magie dans ma grossesse sans être omniprésent et je dois bien avouer que j'adore passer devant un miroir pour le voir délicatement posé sur mon ventre. En plus de tout ça, il habille toutes les tenues que je porte. C'est vraiment un beau bijou esthétique et symbolique.

Pour le côté pratique, je ne me lave pas avec et je ne dors pas avec. Je ne le porte qu'en journée. Je pensais aussi qu'il allait peut-être m'agacer dans certaines tâches quotidiennes et j'avais peur de le coincer de temps en temps, mais rien de tout cela. La longueur est parfaite et ne me gène pas outre-mesure. Le seul petit hic, c'est que la chaine satellite a tendance à s'enrouler autour d'elle-même quand je le porte, mais ça ne me dérange pas plus que ça (sur d'autres modèles, il est possible de sélectionner une chaine différente).

Bref, tu l'auras compris, c'est mon nouvel accessoire fétiche et j'aime l'idée que bébé entende son joli tintement durant la journée. Je ne regrette absolument pas mon achat, tant par la qualité que par la joie que me procure ce petit accessoire.

Pour information, mon bola m'a coûté 66€ avec 3,90€ de livraison.

Bola de grossesse Nina Atelier Aismée - Agathe Diary

Atelier Aismée

Avant de te quitter, voici quelques mots sur Atelier Aismée. Anciennement "Le petit bola", Atelier Aismée est une petite entreprise française qui imagine et monte ses bijoux dans son atelier. C'est de l'imagination d'Emilie que sont ensuite travaillés plusieurs prototypes avant de trouver le bijou qui s'accordera parfaitement. Les bolas sont déclinés selon différentes formes. On peut ainsi en trouver des ronds traditionnels et d'autres en forme de goutte plus originaux. Quant aux couleurs, les bolas sont disponibles en argenté, doré à l'or fin jaune, doré à l'or fin rose et en argent 925 (collection balinaise).

En plus des bolas, Atelier Aismée propose une large sélection de bijoux personnalisés et un carnet de grossesse très joli pour garder sur papier toute cette jolie aventure. Si vous avez des femmes enceintes dans votre entourage, Atelier Aismée propose aussi un joli coffret de grossesse que vous pouvez personnaliser dans son contenu.

Personnellement, c'est le style de bola qui me plaisait le plus, simple et élégant.

Suite à mes stories, Atelier Aismée a eu la gentillesse de me proposer de vous faire remporter le bola de grossesse de votre choix ! Je vous donne rendez-vous sur Instagram pour tenter votre chance.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par A G A T H E • B o r d e a u x (@agathediary)


Avez-vous ou aimeriez-vous arborer un bola durant votre grossesse ?


Cet article n'est pas sponsorisé. Le bola a été acheté par mes soins.

Atelier Aismée offre le bola pour le concours réalisé sur Instagram.

Bola de grossesse Nina Atelier Aismée - Agathe Diary

Share
Tweet
Pin
Share
No petits secrets
Articles précédents

À propos


Agathe. 30 ans. Bordeaux.

contact@agathediary.fr

Recherche

Newsletter

Je suis aussi ici

  • Facebook
  • Instagram
  • Cosplay
  • Twitter
  • Pinterest
  • Vlogs

VLOGMAS 2022

Articles populaires

  • Avis : Super Serum Skin Tint SPF30 de Ilia
    Et si on retournait un peu aux sources ? Je ne sais pas si c'est un réflexe de ta part, mais à chaque fois que je dois acheter un nouvea...
  • Le bola de grossesse, à quoi sert-il ?
    Suite à mes stories vous dévoilant l'arrivée de mon bola de grossesse, j'ai reçu pas mal de questions par message privé me demandant...
  • Les essais bébé, les montagnes russes de l'émotion
    Si tu as loupé la nouvelle sur Instagram , je suis enceinte ! J'ai moi-même du mal à y croire en écrivant ces lignes. Ce blog étant comm...

Blogroll

Cha's Hands
Chicas de Revista
GeekEtc
La Penderie de Chloé
Le Sérigraphe
Milky Way's Blue Eyes
Pompompidou
Tendance Clémence
Tribulations d'Anaïs

Publicité

Facebook Twitter Instagram Cosplay Pinterest Vlogs

Created with by ThemeXpose | Distributed By Gooyaabi Templates